Pour beaucoup présenter Federico García Lorca sans ressentir de la peine est quelque chose de très difficile.
Né en 1898 à Fuente Vaqueros, un village andalou de la plaine de Grenade, et fusillé entre Víznar et Acafar en 1936, il est sans aucun doute le poète le plus influent et populaire de la littérature espagnole du XXème siècle; dramaturge, fervent utilisateur de la prose, appartenant à la Génération 27.
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Lors du Printemps 1919, il arrête la Faculté de Droits de Grenade sous les conseils de son ami Fernández de los Ríos afin de rejoindre la Résidence Etudiante de Madrid, ou il demeura jusqu´en 1928. Dirigée par Alberto Jiménez Fraud, cette institution prétendait être, selon les paroles de son directeur, un «lieu spirituel ou l´on forge et on épure, avec de jeunes cœurs, le sentiment profond de l´amour voué à l´Espagne qui est en train de s´établir, et qui dans peu de temps, devra se faire avec nos propres mains». Sans aucun doute, Jiménez Fraud promut une vie politique et culturelle très active parmi ses pupilles qui marque fortement les jeunes qui passèrent par cette Résidence.
Fondée par les collèges anglais d´Oxford et de Cambridge, la Résidence Etudiante représentait, à ce moment, un point de contact très important entre les cultures espagnoles et étrangères. Ce vivier intellectuel constitua un véritable bouillon de culture pour le développement du poète. Lors des années passées ici, Frederico connut beaucoup les plus importants écrivains et intellectuels du pays. Il se lia d´amitié avec Luis Buñuel, Rafael Alberti et Salvador Dalí et il eut l´occasion de rencontrer des personnalités remarquables, toutes disciplines confondues au niveau mondial.
Lors de ses deux premières années dans la capitale, l´enthousiaste Frederico finalisa son «Livre de poèmes», composa les premières «Suites» ainsi que «Le maléfice du papillon». Il établit des relations avec l’avant-garde de l´époque; l´ultraïste, Ramón Gómez de la Serna et le créationniste Vicente Huidobro.
C´est à ce moment que commença son amitié avec Juan Ramón Jiménez, le grand mentor de tous les jeunes poètes de cette époque qui eut une influence décisive sur la tendance de Lorca. Il aida à la publication des ses vers dans les revues littéraires les plus prestigieuses de l´époque, comme España, Índice ou La Pluma.
Les concerts étaient très fréquents dans la Résidence Etudiante et dans un des salons, on peut encore voir le piano à queue avec lequel Lorca jouait habituellement. La compagnie de théâtre La Barraca s´entrainait et se présentait dans la salle de concert de la Résidence.
En 1929 il partit à New-York ou il écrivit «Poète à New-York». Lorsque la Seconde République espagnole fut instaurée, Fernando de los Ríos, nommé Ministre de l´Instruction Publique. Avec l´appui de l´Etat, on nomma Lorca co-directeur de la compagnie La Barraca, lui donnant toutes libertés de production, direction etc…
Pendant la guerre civile, différentes personnes offrirent asile à Lorca, mais il refusa et rentra dans son pays natal Grenade.
Lors d´une dénonciation anonyme, il fut arrête le 16 août 1936 et fusillé probablement au petit matin du 18. Son homosexualité, ses liens avec la république bien qu´il n´était affilié a aucun parti et ses déclarations dans le journal El Sol selon lesquelles «A Grenade, s´agite la pire bourgeoisie d´Espagne» donnèrent la sentence de sa mort.
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En marchant dans les rues de Madrid, rapproche-toi de la Résidence Etudiantes qui se trouve à côté de la rue Serrano, plus précisément calle Pinar 21-23 et revis le vivier intellectuel qui s´est crée perdant ces années. Ensuite, repose-toi en louant des appartements à Madrid
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Clik here to view.Traduit par: Sollier
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